Pourquoi moi?

Extrait du livre « Le language universel divin » page 25-36

Auteur BÜLENT GARDIANOGLU

Lecture faite par GÖNÜL DEMIRKAPU

Chapitre 2: Pourquoi moi?

Alors que j’ai été bienveillant envers les gens honnête, travailleur, pratiquant la prière et malgré le fait que que j’étais dans le partage.

C’était la question qui se répétait sans cesse dans ma tête.

Il fut un moment où j’ai souhaité mourrir, j’ai regardé le ciel et j’ai crié

« Ôtes-moi la vie ou réponds- moi, pourquoi je suis venu au monde?

Pourquoi moi? Je posais sans cesse cette question. Pendant cette période dépressif, j’étais seul. Tous les gens pour lesquels , je m’étais dévoué avaient disparu.

J’étais seul, tout seul! J’avais perdu tout ce que je possédais. J’avais perdu mon boulot, mon couple et me retrouvais surendetté. J’avais perdu confiance en moi, aux gens et à Dieu. C’était comme si je m’effaçais de ce monde. J’avais touché le fond de façon très brutale. J’étais blessé et en colère, vis à vis de moi- même, des gens et de Dieu. Je devais prendre une décision, j’ai choisis de trouver une réponse à la question « pourquoi moi ? »

« Les premiers pas allant vers l’éveil »

Je n’avais pas choisi de faire ce pas. Mon vécu m’avais rendu impuissant, cette impuissance m’avait mis dans cette état. Cela m’avait fait accepter l’évidence qu’il n’y avait plus rien à faire. J’ai commencer à faire des recherches afin de me sauver.

« Pourquoi j’ai vécu toutes ces situations ? »

« Y’avait-il d’autres personnes qui avaient vécu les mêmes situations ? »

« Étais-je la seule puissance capable d’attirer à lui toutes ces peurs ? »

Plus, j’entreprenais des recherches plus je réalisais qu’à l’époque ou j’étais bien, heureux, confiant, en abondance, ce que je trouvais stupide, c’est à dire les phrases de développement personnel vu à la télé ou sur internet, avaient attirées toute mon attention. Comme la plupart des gens, j’avais entrepris des recherches, que quand j’étais tombé dans le besoin. J’avais hâte de me sauver, de sauver mon couple, de retrouver mon abondance financière. Je lisais, lisais, lisais! Parfois ce que je lisais créait la confusion dans mon esprit, puis, j’ai décidé de suivre des formations. J’entendais dire des personnes « reveillez-vous »

Prenez conscience, c’est facile, faites le pas le reste viendra.

Je pensais que les personnes animant le séminaire avaient facile a prononcer ces phrases!

Ils étaient sûrement dans l’abondance, la réussite, dans la joie, tout allait bien dans leur vie. C’était pas mon cas. C’était facile d’affirmer cela pour quelqu’un qui avait réussi.

« Tu n’es pas dans le besoin, si j’avais autant d’argent que toi, je suivrais formation sur formation et je prononcerai ces mêmes phrases avec aisance me murmurais-je.

Je m’étais endetté pour assister à ces formations.

Durant tout le séminaire je me répétais que c’était stupide que je ne devais pas les croire, les réalités de la vie son dures, ce sont des pièges à sous.

J’avais aucun espoir que ce que l’on nous apprenait pouvait marché et je critiquais ces formations. Je n’avais ni le courage ni le soutien financier.

Beaucoup de gens participant à ces séminaires, pensaient comme moi. Ils posaient des questions similaires , la seule question commune était « pourquoi moi ? »

Je m’étais dit tu n’es pas seul, d’autres personnes ont touchés le fond et essayent de remonter à la surface. Le temps s’écoulait rapidement. Les intérêts de mes dettes faisaient qu’augmenter, j’étais en phase finale. Je recevais des lettres d’huissier de justice. Où étaient passées toutes ses personnes avec lesquelles je partageais mon abondance, ces grands amis.

Je priais pour que l’écoulement du temps, passe en mode ralentit, plus je voulais un ralentissement du temps, plus il s’accélérait. C’était comme si tout fonctionnait en mon désavantage. J’avais l’impression qu’à peine la semaine commençait, qu’elle était déjà finie. À ce rythme , il m’était impossible de payer ma dette

bancaire, voir même les intérêts de cette dette. Mes dettes s’accumulaient, je m’enfonçais. Je vivais tout cela en silence pour ne pas peiner les membres de ma famille.

À la question comment vas-tu? Je répondais bien. Seul Dieu était témoin de ma souffrance intérieure.

Durant cette période, j’avais pris conscience pour la première fois que si j’avais mis de côté ne fuse qu’un dixième des sommes que j’avais distribué aux autres jusqu’à ce jour, je n’aurais ni divorcé, ni eu de dette. Je vivrais comme un roi. J’avais consacré mon aide à tout le monde sauf à moi-même. Je courrais sans cesse pour exécuter le travail des autres...

Toutes ces nouvelles connaissances étaient l’opposé de mes anciennes connaissances. Je me plaignais tout en continuant à rechercher. Que signifiait « moi d’abord » c’était pas concevable « Non, je ne pouvais être aussi égoïste » me disais-je avec colère.

Biensur que les membres de ma famille, mon enfant, les êtres que j’aime étaient plus importants que moi « ce n’était pas ce que nos ancêtres m’avaient appris » « Je n'avais pas été éduqué ainsi par mes parents ». J’avais rejeté toutes ses nouvelles connaissances, je ne les avais ni intégrées ni pratiquées. Je lisais constamment. J’apprenais, toutes ses informations , c’était par moment la confusion. Pour moi , ce qui importait c’était la correspondance de ces nouvelles connaissances avec les valeurs inculquées par mes parents et ma religion. Je comparais le nouveau avec l’ancien. Ce qui provoquait un conflit intérieur grandissant l’ancien savoir et le nouveau savoir étaient comme le pôle Nord et le pôle Sud, c’est à dire deux pôles opposés ou contraires.

J’avais une partie de moi qui disait oui et une autre partie dans le non. Je n’avais pas le courage d’essayer quelque chose de nouveau, j’étais dans la peur. À cette période, quoi que j’entreprenais échouait. Tout allait de travers. Mes essais échouaient . J’étais envahis par la peur d’être inefficace et d’échouer. Mon changement devenait nécessaire. Je me souciais de, que vont penser les gens de mon éventuel changement. Ma voix intérieur me murmurait, comment vas-tu changer à ton âge ? Tu es comme ça, c’est ton caractère, tu n’y arriveras pas. Désistes -toi , sois réaliste, la vie est difficile. J’étais désespéré, je n’avais nulle part où aller. J’étais de nouveau dans cette spirale. La seule chance que j’avais, était de tenter quelque chose de nouveau, malgré ma peur.

Tout ce dont j’avais entrepris avec mes anciennes connaissances avaient échoués. À part me développer et changer ma vision de la vie était la seule alternative qui me restait. La vie m’avait bien coincé. Par moment je me retrouvais coincé mentalement dans mon passé, à ruminer en état de conflit intérieur. Puis, je me répétais ses phrases, que te reste t-il, qu’as-tu en main alors que t’as exécuté tout ce dont on attendait de toi, tu as été bienveillant; Mon changement incombait.

Je croyais que les personnes qui avaient un mauvais fond, réussissaient mieux et n’étaient jamais puni de leurs mauvaises actions. Et si je devenais une personne mauvaise sans pitié, égoïste, à la recherche de ses propres intérêts financiers. Je serais bien, peu importe la situation des autres, les autres tout simplement. Cette idée m’avait traversé l’esprit. Mon essence, ma nature n’était pas conçu ainsi. Même si je tentais d’être mauvais, je n’y arriverais pas et je le savais. J’éprouvais un grand amour vis à vis de Dieu et des êtres humains, même si j’étais en souffrance et en colère. Je n’avais plus rien à perdre, pourquoi devrais-je avoir peur, me disais-je en hurlant. Qu’attentais-je ?

J’avais plus rien à perdre, je n’avais obtenu aucune reconnaissance, aucune estime, aucune valeur. Afin de plaire aux autres, je m’étais maltraité. Si tu essayais pour une fois, de te donner de la valeur. Si tu t’accordais de la bienveillance. D’ailleurs, il n’y avait plus personne à mes cotés. Tous le monde était parti. Je tentais de consoler mon coeur brisé et de me motiver. Tel était mon discours intérieur! J’avais décidé de réfléchir et d’intégrer ces nouvelles connaissances. Soudain, j’ai eu une révélation « j’attirais à moi, toutes mes peurs! Qu’était-ce donc? Était-ce une sorte de force? Comment était-ce possible que mes pensées, se réalisaient. J’avais constaté en faisant une rétrospective dans mon passé que » tout ce qui m’arrivait, tout ce que je vivais, je l’avais d’abord pensé. Tout se mélangeait à nouveau dans ma tête. Si c’était une forme de puissance, une force qui attirait mes peurs?

Qu’était-ce donc cette force?

Comment fonctionnait-elle?

Comment pouvais-je l’inverser?

Je devais comprendre le fonctionnement de cette force, avait-il un système de fonctionnement?

Je pouvais ainsi inverser le cours des événements ? Me demandais-je ?

Je découvrais quelque chose de surprenant. C’était comme si la vie répondait aux questions que je me posais. Les réponses venaient soit d’une émission radio, d’un programme TV ou des paroles émises par mon entourage, une pancarte. Je voyais ces réponses. C’était comme une plaisanterie! Au début, je prenais cela pour un hasard!

Puis, mon attention a été attiré sur le fait que les réponses venant par hasard avaient augmenté à un tel point que cela ne pouvait plus être un hasard. C’était comme si quelque chose était en communication avec moi par le biais d’indice, de signe. J’avais eu soudainement peur.

Que se passait-il?

Étais-je en plein délire? Je m’étais maintes fois posés ces questions!

Bien que cela paraissait bizarre, mes questions trouvaient réponse. Était-ce un signe de changement. Le changement survenait-il ainsi?

Je me rappelais maintenant de ces phrases que j’avais vu à l’époque de mes recherches.

« Autorisez-vous et changez »

Je ne savais pas comment procéder, mais un mouvement, une action avait débuté en dehors de tout contrôle de ma part.

Je m’étais ouvert au changement que petit à petit le changement commençait.

Oui

Afin de m’éveiller , la vie m’avait forcé brutalement a prendre ce chemin. Elle m’avait mise dans une impasse m’y obligeant , en prenant tout ce dont je m’efforçais à ne pas perdre. La vie me disait, fait des recherches et prends conscience de qui tu es.